Du 4 au 9 décembre, des basses pressions s’installent en Méditerranée. Un flux d’est à nord-est faible à modéré s’établit sur la région et des chutes de pluies importantes se produisent sur les Cévennes, le sud de l’Aveyron et le sud-est du Tarn.

Au cours de cette période, plus de 200 mm en 24 heures seront relevés le 7 décembre sur l’Aude et les Pyrénées-Orientales.

 Voir le tableau des valeurs remarquables de précipitations sur l’Aude, l’Aveyron et le Tarn du 4 au 9 décembre 1996.

L’Aude débordera sur la plaine littorale qui sera inondée pendant plusieurs jours.

Les pluies abondantes depuis le 4, gonflent considérablement les cours d’eau et entraînent de très grosses crues, en particulier de l’Aude, du Tarn, de l’Agout, du Thoré et de l’Aveyron avec une cote maximale de 9,50 m à Montauban (au 8^ème rang depuis le XVIIe siècle), 3,45 m à Castres (2^ème crue pour le XX^e siècle), 13,20 m à Villemur-sur-Tarn (crue équivalente à celle de novembre 1982 (12,50 m) mais loin de celle de 1930).

Pour mémoire, les crues les plus fortes du Thoré à Labruguière (1900-2000) (Source : Service d’Annonce de Crues de Montauban)

Conséquences des inondations : 600 maisons sinistrées à Montauban et au moins 100 millions de francs de dégâts…, une centaine de personnes évacuées dans le Tarn.

Les images radar permettent de retracer la chronologie de l’épisode.
Les zones en jaune/orangé correspondent aux plus fortes réflectivités radar, donc aux zones de précipitations les plus intenses.