5 novembre 1963

Crues sur le Gard


Dans la nuit du 5 au 6 novembre 1963, un épisode pluvieux intense touche le Gard et l’Hérault, provoquant des dégâts catastrophiques sur de nombreuses communes et une victime.

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Au total, on recueille plus de 150 mm sur la majeure partie du Gard avec un maximum de 198 mm à Uzès.

Ces pluies orageuses se sont produites seulement 5 jours après le très gros épisode cévenol de la Toussaint, qui avait déversé près de 700 mm sur le massif de l’Aigoual et saturé les sols.

Cette période de 7 jours du 30 octobre au 5 novembre fait partie des plus arrosées des 50 dernières années sur le Gard.

Le 30 octobre 1963 a été enregistrée la pluie record en 24 heures à l’observatoire de l’Aigoual.
Trafic ferroviaire paralysé, coupures d’électricité et de téléphone, routes bloquées… : le bilan des dégâts est très lourd.

Nombreux ont été les débordements de rivières : le Gardon, la Cèze, l’Ardèche, le Vidourle, etc.

Les villes d’Alès, Uzès, Remoulins, Sommières, Saint-Laurent-d’Aigouze, Aimargues et Montfrin ont été très éprouvées.

A Nîmes, l’épicentre de la catastrophe se situait entre la Fontaine et les Neuf-Arcades. Dans le quartier de la route d’Alès, le débordement du Cadereau a causé de graves ravages.

Sur Nîmes, il fallait remonter à 1915 pour voir la Fontaine déborder et la rue d’Avignon accessible seulement en barque !

Cet épisode était le dernier épisode majeur sur cette ville avant la catastrophe du 3 octobre 1988.

Animation des cumuls quotidiens en basse vallée du Rhône du 30 octobre au 5 novembre 1963