Les mesures météorologiques disponibles à cette époque font état de 246.6 mm pour la journée du 17 septembre 1929 à St-Malo et de 136.1 mm le 16 à Fréhel.

>Extraits des journaux du 17 au 20 septembre 1929 de Ouest-Eclair (éd. Rennes)

St-Brieuc : « Aujourd’hui lundi au cours de la soirée et plus particulièrement de 17 à 18 heures 30, s’est abattu sur Saint-Brieuc un ouragan avec trombe d’eau que de mémoire de vieux Briochin on ne se souvient pas avoir assisté à appareil déluge. […]

Des cataractes des quartiers élevés tombèrent vers la partie basse de la ville qui fut bientôt submergée. Les grandes rues Saint-Guillaume, Charbonnerie, Houvenague, paraissaient de véritables torrents […] ».

Près de Plévenon (22), par suite de l’orage, le terrain s’affaisse, une locomotive fait une chute de plus de vingt mètres. Le chauffeur est tué.

Dinan : « les pluies orageuses qui dès la nuit de dimanche à lundi avaient débuté avec une violence sans égale s’étaient continuées dans la journée et la nuit du lundi ont causé des dégâts qui prennent les apparences d’un véritable sinistre. Il nous est signalé plusieurs victimes ensevelies sous leur maison ou emportés par les eaux en furie ».

La banlieue de Saint-Malo est sous l’eau. Les quartiers du Pont de Planches, du Clos Cadot et du boulevard Gambetta doivent être évacués par les habitants […].

La région la plus éprouvée par le cataclysme semble située entre la côte, Montcontour et Caulnes, Dinan ; la région de Dol serait moins éprouvée.