"Le climat méditerranéen si plaisant par sa chaleur ou sa tiédeur, la pureté prédominante de son azur et l’absence ou la rareté des brouillards ou des pluies fines durables, comporte cependant de véritables fléaux.
...Le plus néfaste est la possibilité de pluies accablantes accompagnées de flamboiements électriques et parfois de grains tempétueux, pluies qui d’ailleurs combinent souvent les inconvénients des averses à grande extension et ceux des orages bien plus localisés des pays à climat océanique. Elles peuvent déverser en un jour des trombes d’eau égales aux lames d’eau annuelles moyennes, en beaucoup de contrées déjà honorablement arrosées.
...Elles se concentrent en paroxysmes uniques ou répétés de brève durée, d’une fureur inimaginable, affirment les témoins, pour ceux qui n’y ont point assisté." Maurice PARDE, 1941
Voici les épisodes où les quantités de pluies les plus fortes ont été mesurées sur les régions méditerranéennes. Ces valeurs extrêmes dépassent les 600 mm en 24 heures.
![]() |
11 et 12 novembre 1999 sur les Corbières 31 octobre et 1er novembre 1993 sur la Corse 6 et 7 novembre 1982 sur les Pyrénées-Orientales 17 octobre 1940 sur les Pyrénées-Orientales 29 septembre 1900 sur le Gard 9 octobre 1927 sur l’Ardèche |
Le graphique ci-dessous représente les maxima relevés lors de ces 7 épisodes en comparaison de la quantité moyenne annuelle relevées sur Paris : moins de 650 mm.
Compte-tenu de la très grande variabilité spatiale des pluies lors d’épisodes de pluies diluviennes, des valeurs maximales encore plus fortes ont pu se produire, mais n’ont pas été mesurées.
D’autre part, lors d’épisodes antérieurs, des valeurs encore plus fortes ont aussi pu se produire.