L’année 2000 restera dans la mémoire des Queyrassins. Par deux fois, en juin et en octobre, des pluies très fortes ont touché cette région, provoquant des dégâts importants et coupant la route de la combe du Queyras.
Prise individuellement, chacune de ces deux inondations reste moins importante que celle de juin 1957.
Mais la répétition de ce phénomène à 4 mois d’intervalle (juin puis octobre) est un fait unique dans le Queyras qui est d’ordinaire la région la moins arrosée des Hautes-Alpes.
Du 10 au 12 juin, les valeurs cumulées sur 3 jours localement dépassent 200 mm (valeur maximale : 240 mm à Abriès), provoquant des inondations et coulées de boue.
Ces fortes pluies sont venues alimenter le Guil et ses torrents affluents, provoquant sa crue. C’est un épisode de type "retour d’est".
Cet épisode est à rapprocher de celui de juin 1957, où les pluies, conjuguées à la fonte des neiges, avaient provoqué des dégâts considérables. Cependant, en juin 2000, le manteau neigeux avait quasiment disparu par rapport à 1957, suite à un enneigement déficitaire sur le Queyras au cours de l’hiver 1999-2000 et à un mois de mai chaud et sec.
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