Le 22 septembre 2003, une perturbation très active a concerné les régions méditerranéennes donnant de fortes intensités persistantes et des cumuls de précipitations dépassant le matin 100 mm par endroits sur l’est de l’Hérault et le sud du Gard.
En après-midi du 22, l’activité pluvio-orageuse s’est atténuée temporairement sur l’Hérault et est restée soutenue sur le Gard en commençant à gagner les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence. L’épisode s’est évacué dans la nuit par les Bouches-du-Rhône et le Var.
Au total, une centaine de millimètres sont tombés sur l’est de l’Hérault, le sud du Gard et l’ouest des Bouches-du-Rhône.
Les valeurs maximales supérieures à 200 mm ont été observées :
sur le Gard, à Générac : 280 mm, au sud de Nîmes,
sur l’Hérault, au centre ville de Montpellier : 272 mm,
et sur les Bouches-du-Rhône : 265 mm sur Arles.
Intensités remarquables sur l’Hérault :
La station automatique de Montpellier-Ensam située en centre ville a relevé 276 mm dont 222 mm tombés en 6 h avec les intensités maximales de :
- 50,3 mm en 1/2 h,
- 75,1 mm en 1 h,
- 115,1 mm en 2 h.
Intensités remarquables sur le Gard :
La station météorologique de Saint-Gilles située sur l’aérodrome de Garons a relevé 211,8 mm dont 176,8 mm sont tombés en 6 h avec les intensités maximales de :
- 30,6 mm en 1/2 h,
- 50,3 mm en 1 h,
- 74,4 mm en 2 h.
Intensités remarquables sur les Bouches-du-Rhône :
La station automatique de Saint-Martin-de-Crau a relevé 100 mm dont :
- 36,6 mm en 1/2 h,
- 62,6 mm en 1 h,
- 78,1 mm en 2 h.
A noter qu’en fin d’après-midi du 22, une tornade s’est formée sur Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Une trentaine de maisons ont été touchées et quelques arbres cassés ou déracinés.
Cet épisode a provoqué de nombreuses inondations, notamment sur les villes de Montpellier et de Arles (40 cm d’eau dans les rues). Dans le Gard, le Vidourle a débordé.
Un an auparavant, en septembre 2002, le Gard avait déjà été touché par une catastrophe hydrologique.