Pour se rendre compte de la gravité de l’événement d’octobre 1988 sur Nîmes, voici quelques chiffres remarquables à retenir :
1) Au niveau des quantités de précipitations :
Les valeurs suivantes sont à comparer à la quantité moyenne annuelle de précipitations relevées sur Paris : 637 mm (Réf : normales 1981-2010).
(m) |
les 2 et 3 octobre 1988 en environ 8 heures (mm) |
||
(valeur sous-estimée) |
|||
Pour simplifier, il est tombé sur Nîmes en environ 8 heures, plus de la moitié de ce qui tombe en 1 an à Paris.
2) Au niveau du volume d’eau précipité :
L’abondance des précipitations recueillies sur la ville de Nîmes entraine un volume total d’eau précipité très important.
sur le Gard les 2 et 3 octobre 1988 majoritairement en 8 heures |
Dans le tableau ci-dessous figurent les résultats du calcul des surfaces ayant recueilli plus de 50,100 et 200 mm au cours de cet épisode et le volume d’eau précipité que cela représente :
Rappelons que 1 mm de pluie équivaut à 1 litre d’eau par mètre carré.Ainsi, 100 mm tombant sur une surface de 100 km2 (10 km * 10 km) représentent un volume de 10 millions de m3 précipités.
Sur le Gard, la surface ayant recueilli des précipitations supérieures à 100 mm (soit plus de 100 litres d’eau par mètre carré) : 1 229 km2 représente 20 % de la surface du département (5 853 km2)
Sur 354 km2 - soit un carré d’un peu moins de 20 km de côté - principalement localisés sur la ville, il est tombé plus de 200 litres d’eau par mètre carré pour un volume de 91 millions de m3.