Il a notamment concerné, avec plus de 200 mm de pluies, en journée l’arc cévenol et en soirée la région marseillaise. Cet orage figurera parmi les épisodes historiques sur cette ville.

6 victimes sont à déplorer.

 à Montpellier où une tornade a provoqué la chute de 3 grues, 3 personnes ont été écrasées ;

 à Marseille 3 personnes noyées dans les torrents qui se sont formés ou dans des accidents de la circulation provoqués par les intempéries.

A noter encore une fois le caractère très local des fortes précipitations : tandis que Marseille est sous le déluge, à moins de 20 km de là, à Gemenos ou Cassis, on recueille moins de 15 mm !

De tels orages, aussi forts, ont été observés plusieurs fois sur Marseille :
 le 1^er octobre 1892, l’épicentre de cet orage était axé Aubagne-Marseille,
 le 22 septembre 1993, aux quantités semblables, n’avait touché que l’ouest de l’agglomération, notamment le quartier de l’Estaque.

Intensités remarquables sur les Bouches-du-Rhône
Sur Marseille, il y a eu deux vagues de violentes précipitations : la première a débuté vers 17 h 10 légales et s’est poursuivie jusqu’à 19 h 00 légales. Durant cet épisode il est tombé près de 95 mm.
La deuxième vague a débuté vers 20 h 00 et s’est poursuivie jusqu’à 21 h 15 et a donné 87 mm.
Par la suite des averses orageuses se sont produites vers 22 h 30 et vers 01 h 30.
Au total, 197 mm ont été relevés en 24 h dont :
 191,4 mm en 6 h,
 158,8 mm en 3 h,
 et 2 pointes horaires de 81,8 mm puis 79,8 mm.

 L’animation des images radar du 19 septembre 2000 de 00 h à 23 h 30 UTC (toutes les 1/2h) permet de retracer la chronologie de l’épisode. Les zones en jaune/orangé correspondent aux plus fortes réflectivités radar, donc aux zones de précipitations les plus intenses.

 Les animations des images satellites dans le canal infrarouge, du 19 septembre 2000 de 00 h à 23 h 30 UTC toutes les 1/2 heures, permet de retracer la chronologie de l’épisode. En imagerie satellite dans le canal infrarouge, les zones les plus claires indiquent les sommets nuageux les plus froids, donc les plus élevés (amas de cumulonimbus).

 Voir un article sur la tornade à Montpellier dans la revue METMAR n°192 de septembre 2000 (document pdf )