Données pluviométriques


Les données utilisées dans les bases de données et moteurs de recherche de ce site sont les précipitations quotidiennes (mesurées de 5 h le jour J à 5 h le lendemain) extraites de la Base de Données CLIMatologiques de Météo-France (BDCLIM). La fréquence de mise à jour du site est annuelle.


Ces données publiques gérées par Météo-France représentent un extrait de la Banque de données climatologiques, certaines d’entre elles sont issues de réseaux de partenariat notamment en coopération avec le Ministère en charge de l’environnement, soit plus de 120 millions de données, dont plus de 10 millions concernent les départements et territoires d’outre-mer.


Pour la Nouvelle-Calédonie, ce sont plus de 1 million de données qui sont ainsi disponibles depuis 1961, complétées chaque jour par les relevés du réseau de mesure actuellement en place. La BDCLIM contient aussi des relevés pluviométriques plus anciens remontant actuellement pour la Nouvelle-Calédonie à 1951. Ce patrimoine est appelé à s’enrichir grâce aux actions de Data Rescue menées par Météo-France. Cette action consiste à numériser et contrôler des données archivées sur papier. En Nouvelle-Calédonie, ces archives peuvent contenir des documents datant pour les plus anciens de 1860.

Première page du relevé d’observations météorologiques effectuées à l’hôpital de Port-de-France, décembre 1860.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

Relevé d’observations météorologiques réalisées à la station de Ponérihouen, septembre 1925.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

Lettre d’un observateur de Bouloupari adressant ses observations de pluie pour les mois d’août et septembre 1939 à M. Schmidt, professeur d’anglais qui centralise les observations du territoire.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

Avant les années 1990, les relevés étaient exclusivement effectués manuellement par des observateurs. Puis, aux relevés manuels quotidiens se sont ajoutés les relevés des stations automatiques apportant une connaissance de la pluie sur des pas de temps infra-journaliers, ainsi que les observations radar permettant une spatialisation beaucoup plus fine des précipitations. Les relevés manuels sont voués à disparaître, peu à peu remplacés par des stations automatiques.

Sur les photographies ci-dessous, on peut se rendre compte de l’évolution du matériel de mesure de la pluie au cours du XXème et du XXIème siècle.

Mesure de la pluie effectuée par un missionnaire également météorologue en 1938 (environ) à Do Néva (Houaïlou). A droite, pluviomètre. A gauche, abri du thermomètre. Cliché : M. Ariège.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
Poste climatologique situé à la poste de Hienghène, années 1970. A droite, pluviomètre. A gauche, abri du thermomètre.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
Observateur de Ponérihouen à côté d’un pluviomètre à lecture directe, 2018.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.