La Chaîne centrale de la Grande-Terre a une forte influence sur la répartition des pluies sur l’archipel. Les nuages s’y forment sur le versant au vent par soulèvement orographique (fig.1) : en arrivant face au relief, la masse d’air s’élève et se refroidit. La vapeur d’eau se condense alors et forme des nuages. Ces derniers débordent généralement sur le littoral ouest l’après-midi. C’est ainsi que la Côte Est (côte au vent) est beaucoup plus arrosée que la Côte Ouest (sous le vent).
Les quantités de précipitations sont également fonction de l’altitude, les sommets les plus hauts étant les plus arrosés. Les deux principaux massifs que sont le massif du Mont Panié (1629 m) et du Mont Humboldt (1618 m) enregistrent plus de 4000 mm par an en moyenne.
Les nuages peuvent également se former par convection thermique (fig. 2). Cette dernière est plus notable sur les plaines de la Côte Ouest. Le réchauffement du sol se communique à l’air qui, en s’élevant, se refroidit. La vapeur d’eau se condense alors, ce qui forme des nuages. Il s’agit de nuages instables pouvant provoquer des précipitations, voire des orages.
La carte de pluviométrie moyenne annuelle traduit une grande disparité en lien avec le relief de la Nouvelle-Calédonie (voir la rubrique "Un peu de géographie"). La pluviométrie moyenne annuelle varie entre 800 mm sur les plaines de la Côte Ouest et 2500 mm sur le nord et le sud de la Côte Est. Sur les îles Loyauté, elle est de l’ordre de 1500 mm. Les quantités maximales de précipitations en une année sont enregistrées au niveau du Mont Panié dans le nord-est et au niveau du Mont Humboldt dans le sud-est, avec plus de 3500 mm.
Le nombre de jours de pluie* varie entre 70 jours sur le littoral de la Côte Ouest et 200 jours sur les reliefs les plus élevés (Mont Panié et Mont Humboldt).
*Jour de pluie : jour au cours duquel le cumul mesuré est supérieur ou égal à 1 mm.