Réseau de mesure


Évolution du réseau de mesure depuis 1965

L’animation ci-dessous montre l’évolution depuis 1965 de la couverture de la Polynésie française en mesures pluviométriques quotidiennes. Seuls les sites matérialisés en rouge existent en continu depuis 1965.
Cliquez sur l’animation pour télécharger le fichier (au format pdf Acrobat Reader ®) vous permettant de visualiser les principales étapes du déploiement des stations automatiques au fil des années.


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Les différents types de stations et d’instruments de mesure des précipitations


Au 1er janvier 2023, le réseau de mesure compte 99 stations au sol réparties sur les îles de Tahiti et Moorea L’ensemble du réseau est équipé d’instruments de mesure de précipitations appelés pluviomètres ou pluviographes.


Figure 1 : Pluviomètre automatique à augets basculants.

Il existe deux types de stations au sol :


  • Les stations automatiques


Sur Tahiti et Moorea huit stations automatiques enregistrent, outre les précipitations, un certain nombre d’autres paramètres comme le vent, la température, l’humidité, le rayonnement solaire global, le rayonnement UV ou encore la pression atmosphérique. Ces stations transmettent leurs données toutes les heures ou toutes les demi-heures au service central de Faaa à Tahiti. Ce réseau est complété par les 25 stations automatiques en temps différé de nos partenaires.


Ces stations sont équipées de pluviomètres automatiques à augets basculants [fig. 1]. L’eau, captée par un entonnoir, remplit l’un des augets qui bascule lorsqu’il est plein ; le deuxième auget se remplit alors et ainsi de suite. Chaque basculement provoque un contact électrique et envoie une impulsion au système d’acquisition des données, qui compte les basculements pour calculer la quantité d’eau tombée sur différentes durées. Classiquement, la quantité d’eau nécessaire au basculement de l’auget est de 20 g, soit 0,2 mm d’eau ; pour une meilleure précision, le pluviomètre peut être équipé d’augets qui basculent pour 8 g d’eau. En plus de la quantité de précipitations, les enregistrements permettent de calculer l’intensité de la pluie en fonction de la vitesse de basculement des augets.


  • Les stations dites "manuelles"


Sur Tahiti et Moorea plus d’une trentaine de stations manuelles enregistrent les précipitations et, pour certaines, la température et l’insolation. Les mesures sont effectuées manuellement par un observateur non météorologue. Ces stations sont équipées de pluviomètres à lecture directe et/ou de pluviographes à diagramme (système de mesure qui n’est plus pratiqué en 2021).


Le pluviomètre à lecture directe [fig. 2] est constitué d’un cône de réception qui collecte les précipitations. Celles-ci se déversent d’abord dans une éprouvette graduée, puis dans un seau gradué quand l’éprouvette est pleine (plus de 8,2 mm). Pour connaître la quantité de pluie sur une période donnée, il est donc nécessaire d’effectuer un relevé « manuel » en lisant les graduations de l’échelle. Si le relevé n’est pas fait à heures fixes chaque jour, il est important de noter les heures de lecture. Après lecture (en général vers 8h00 le matin) l’éprouvette (et le seau si nécessaire) est vidée. Au début de chaque mois, les informations recueillies au cours du mois précédent sont envoyées au service central et plus spécifiquement à la division Climatologie.


Figure 2 : A gauche, observatrice de le station de Haamene relevant tous les jours le cumul de pluie de la veille grâce à un pluviomètre à lecture directe. A droite, pluviomètre à lecture directe.