Réseau de mesure


Evolution du réseau de mesure depuis 1966


L’animation ci-dessous montre l’évolution depuis 1966 de la couverture de Wallis-et-Futuna en mesures pluviométriques quotidiennes.
Cliquez sur l’animation pour télécharger le fichier (au format pdf Acrobat Reader ®) vous permettant de visualiser les principales étapes du déploiement des stations automatiques au fil des années (zoomez pour voir la date d’ouverture des séries disponibles sur toute la période).


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Les instruments de mesures de précipitations à Wallis-et-Futuna


Au 1er janvier 2020, le réseau de stations météorologiques de Wallis-et-Futuna comprend six postes (fig. 1) : trois stations automatiques équipées de pluviomètres automatiques à augets basculants et trois stations climatologiques (dites manuelles) équipées de pluviomètres à lecture directe ou de pluviographes à diagramme.


Fig. 1 : Stations de mesure de précipitations à Wallis-et-Futuna (juillet 2020).
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
  • Le pluviomètre automatique à augets basculants : on en compte trois, situés dans les stations météorologiques de l’aéoroport de Hihifo à Wallis (fig. 2), de Maopoopo et de l’aérodrome de Pointe Vélé à Futuna. Ces pluviomètres mesurent et transmettent les données de façon automatique toutes les heures ou toutes les demi heures au service central de Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Un cône de réception collecte la pluie qui s’écoule dans un auget étalonné pour basculer dès qu’il contient un volume d’eau déterminé (0,2 ou 0,5 mm selon les appareils). Chaque basculement est enregistré. En plus de la quantité de précipitations, les enregistrements permettent de calculer l’intensité de la pluie en fonction de la vitesse de basculement des augets.


Fig. 2 : A gauche, station météorologique de Hihifo comprenant un pluviomètre automatique (flèche 1) et un pluviomère à lecture directe (flèche 2). A droite, un pluviomètre automatique à augets basculants.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.


  • Le pluviomètre à lecture directe (fig. 3) : au nombre de deux, ils sont situés à l’aéroport de Hihifo à Wallis et à la station de Maopoopo à Futuna. Les mesures sont effectuées manuellement par le personnel de Météo-France ou par un observateur non météorologue. Un cône de réception collecte les précipitations. Celles-ci se déversent d’abord dans une éprouvette graduée, puis dans un seau gradué quand l’éprouvette est pleine (plus de 8,2 mm). Pour connaître la quantité de pluie sur une période donnée, il est donc nécessaire d’effectuer un relevé « manuel » en lisant les graduations de l’échelle. Si le relevé n’est pas fait à heures fixes chaque jour, il est important de noter les heures de lecture. Après lecture - en général vers 7h00 le matin - l’éprouvette (et le seau si nécessaire) est vidée.


Fig. 3 : A gauche, station météorologique de Maopoopo comprenant un pluviomètre automatique et un pluviomètre à lecture directe. A droite, un pluviomètre à lecture directe.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.


  • Le pluviographe à diagramme : un seul est installé à Malaetoli (fig.4). Cet appareil fonctionne sur le principe des augets basculants, comme le pluviomètre des stations automatiques. Mais au lieu d’être enregistré par un système électronique, la mesure est inscrite sur une bande de papier appelée diagramme : les augets sont reliés à un bras encreur qui bouge d’un cran à chaque basculement et trace une courbe sur le diagramme (fig. 5). Ce dernier est fixé sur un support qui effectue un tour complet en 7 jours. Le diagramme doit donc être changé une fois par semaine. L’avantage de cet instrument est qu’il effectue des enregistrements en continu, au contraire du pluviomètre à lecture directe.


Fig.4 : Changement du diagramme de précipitations du pluviographe de Malaetoli.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.


Fig. 5 : Diagramme de précipitations de la station de Malaetoli (du 12 au 16 mai 2016).
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

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